La création d’entreprise est un sujet qui vient à l’esprit de bon nombre d’étudiants. On recense divers raisons à cette tendance, comme le souhait d’indépendance, la volonté de créer, un revenu alléchant ou encore des horaires que l’on pense au premier abord malléables et bien d’autres raisons propres à chacun.

Ce que l’on ne nous dit pas en revanche ce sont les divers obstacles qui nous attendent en tant que jeunes créateurs, pouvant parfois ébranler nos convictions et nos envies ou encore conduire à l’abandon de notre projet.

Nous aborderons donc dans les lignes qui suivent l’un de ces freins, que nous avons pu subir lors de nos expériences personnelles dans le domaine de la création d’entreprise.

Le frein social

L'impact du frein social à la création d'entreprise en tant qu'étudiant ?Ici il ne s’agit pas de classe sociale mais simplement de notre entourage, le cercle familial, l’affectif, les connaissances … Lorsque l’on est un jeune, poursuivant ses études nous nous fixons pour la plupart un bon nombre d’objectifs. Mais ces objectifs sont-ils tous fixés par nos soins ou influencés par les personnes qui nous entourent?

Prenons l’exemple des parents, bon nombre d’entre eux mettront la priorité à la réussite des examens scolaires au détriment de l’objectif d’épanouissement de leurs enfants et ce sans forcément s’en rendre compte. Un autre exemple peut-être celui du groupe (Amis/connaissances/collègues) qui lui a tendance à imposer un objectif de conformisme (au groupe) et bride par conséquent tout ce qu’il ne    « comprend pas ».

Imaginez donc un jeune ayant la volonté d’entreprendre mais se retrouvant entre ces multiples pressions. A ce stade là nous ne sommes encore qu’au stade d’idée et volonté de création et pourtant beaucoup ne franchiraient pas le cap de peur d’être « jugé » ou de décevoir.

L'impact du frein social à la création d'entreprise en tant qu'étudiant ?Une fois le cap franchi et que nous passons au stade de la création ce même entourage peut-également devenir un poids entraînant la remise en question de toutes les actions menées. Même s’il est bon de se remettre en question et d’avoir un regard neuf sur son projet, la remise en question fondée sur la conviction des proches peu vite devenir un engrenage sans fin. Ici revient donc l’idée de conformisme. Chaque individu étant différent il est difficile d’avoir une vision identique d’une même entreprise lorsqu’elle est en phase de création, tous les proches voulant y aller de leur petite pierre à l’édifice il faut savoir faire le tri parmi cet afflux de données et ne pas chercher à faire plaisir à tout le monde.

Après ces quelques lignes, on peut simplement conclure sur le fait que l’entourage conditionnera la volonté d’entreprendre dans un premiers temps et que si nous décidons de créer une entreprise il faut le faire pour nous même et non pour faire plaisir à ceux qui nous entourent. N’ayez donc pas peur de défendre vos idées sans pour autant nier tous les mauvais points de ces dernières afin d’entrer dans une phase de remise en question constructive.

 

[encadre3]Article de presse rédigé par les étudiants de l’IFAG Toulouse, Clément Portet, Maxime Leconte,  Antoine Le Gouallec, Lionel Roux [/encadre3]