Selon une récente étude du cabinet de conseil A.T. Kearney, les innovations et la démocratisation des objets connectés se traduiront par un gain de 7 % du PIB français d’ici 2025.
Le marché des objets connectés, et plus largement de l’Internet des objets (IoT), qui englobe la fourniture de composants, logiciels, services et secteurs associés, devrait générer une richesse supplémentaire de 138 milliards d’euros sur notre territoire d’ici 2025.
Le blog du dirigeant vous dévoile les secteurs qui devraient bénéficier de cet effet de levier.
L’Internet des objets va bénéficier (aussi) aux entreprises
De manière générale, les entreprises vont largement profiter de l’avènement de l’Internet des objets (IoT). Selon l’étude du cabinet américain A.T. Kearney, les gains de productivité obtenus par l’utilisation des objets connectés seront de 430 milliards d’euros dans le monde d’ici 2025.
Ensuite, les économies réalisées par les consommateurs grâce à l’utilisation des objets connectés devraient leur permettre d’augmenter leur pouvoir d’achat de 300 milliards d’euros.
Enfin, le gain de temps que permet l’Internet des objets pour les entreprises est évalué à 210 milliards d’euros (argent globalement réinjecté dans des tâches productives).
Les secteurs gagnants de l’Internet des objets (IoT)
En Europe, les le plus de secteurs d’activité qui bénéficieront l’effet de levier des objets connectés seront, toujours selon l’étude du cabinet A.T. Kearney, les secteurs du transport (245 milliards d’euros d’ici 2025), la santé (235 milliards d’euros) – vous vous en rendez compte avec la multitude d’objets connectés dédiés au suivi de son état de santé, rythme cardiaque, analyse nutritionnelle, etc. sans parler de l’IoT à destination des hôpitaux et professionnels de la santé) – le logement et l’industrie (160 milliards d’euros chacun) et enfin, le secteur de la distribution (60 milliards d’euros).
Concernant la distribution, Amazon a déjà entamé le développement de ses propres objets connectés, notamment son « bouton connecté » à coller sur les murs de sa maison, qui permettra d’acheter des produits de consommation courante (couche, lessive) d’un simple clic. Darty, par exemple, développe progressivement la vente d’objets connectés et a même installé un espace spécialement dédié à la maison connectée dans certains de ses magasins.
Concernant le transport, la révolution connectée a déjà commencé avec BlaBlaCar ou Uber qui mixent un service intégralement Web avec la géolocalisation des véhicules. Plus généralement, les voitures connectées, vélos connectés et objets permettant d’optimiser les trajets (baisse des délais, prise en compte des contraintes météo ou du trafic en temps réel) seront légion dans le secteur du transport pour les particuliers et pour les professionnels.
L’économiste américain Jeremy Rifkin affirme « Nous sommes entrés depuis quelques années dans l’ère de la révolution industrielle ; là où convergent les innovations dans les secteurs de l’énergie, de la communication et des transports. »
Les objets connectés en France
L’Institut Montaigne zoome quant à lui sur les retombées françaises de l’Internet des objets où, selon lui, le secteur du logement représentera 19 à 28 milliards d’euros (nos foyers connectés, ou smarthouses auront la cote !), à quasi-égalité avec le secteur du transport (17 à 31 milliards d’euros) et la santé (16 à 35 milliards d’euros). Ces secteurs seront effectivement très impactés, d’abord parce qu’ils concernent directement la vente des objets connectés, mais aussi parce que les gains de productivité et économies de budgets qu’ils vont permettre seront les plus conséquents dans ces domaines.
D’ici 2020, chaque foyer devrait posséder une trentaine d’objets connectés. De quoi innover et, de manière générale, anticiper ces nouvelles habitudes de consommation qui feront le bonheur des créateurs d’entreprises en recherches d’opportunités à saisir !
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