En amont de l’élaboration de la stratégie d’internationalisation, chaque chef d’entreprise est conscient que cela ne peut pas se faire en 24h.
Elaboration de la stratégie d’internationalisation
Vous voulez trouver des relais de croissance à l’international ?
Posez-vous ces premières questions et les réponses devront vous permettre ensuite de construire une stratégie opérationnelle :
- Comment et pourquoi aller sur des marchés étrangers ?
- Comment rechercher des prospects et des clients ? et dans quels pays ?
- Comment évaluer mes capacités à exporter ?
- Comment financer ce nouvel investissement ?
- Comment calculer le coût global de la démarche d’internationalisation ?
Une stratégie opérationnelle
Une fois que la stratégie globale est mise en œuvre, viennent les questions sur son la partie organisationnelle et opérationnelle au sein de l’entreprise comme par exemple :
- L’entreprise est-elle capable de s’internationaliser, de se remettre en cause ?
- Le produit ou le service de l’entreprise peut-il s’exporter ?
- L’entreprise peut elle faire face au surplus de travail ?
- Est-ce que les tous collaborateurs sont intégrés au projet d’internationalisation?
- Est ce que l’entreprise maîtrise les réglementations à l’international ?
- L’entreprise peut elle résoudre les problèmes dû aux expéditions à l’international ?
Comme vous pouvez l’imaginer, ces questions ne reflètent pas l’intégralité des questions à se poser ….
Pourquoi la stratégie d’internationalisation est-elle si longue à mettre en œuvre ?
A l’instar des sociétés de VPC (Vente par Correspondance) capables de vous livrer en 24h, il est important de considérer vos projets à l’international comme beaucoup plus longs. Selon vos produits, les pays ciblés, les réglementations en vigueur, les parités des monnaies, le besoin de trésorerie, etc… votre projet d’internationalisation peut s’étaler entre 12 et 24 mois avant d’en tirer des bénéfices.
Par exemple, si vous deviez exporter vos produits agroalimentaires aux Etats-Unis, voilà en autre, ce qu’il se passerait :
- Trouver des importateurs locaux
- Faire homologuer vos produits auprès de la FDA (Food and Drug Administration)
- Valider votre supply chain auprès des douanes américaines à travers l’agrément C-TPAT (Customs-Trade Partnership Against Terrorism)
- Consulter vos prestataires logistiques maritime ou aérien pour expédier au meilleur prix
- Gérer toute la partie administrative de vos exportations et être en conformité avec les douanes
- Revoir vos emballages, indispensable pour livrer en toute sécurité vos produits et en limiter les avaries
- Rédiger un contrat de vente international
- Rédiger des factures en anglais
- Choisir l’Etat américain qui offre une fiscalité avantageuse en choisissant l’importateur
- Décider du meilleur incoterm et mise en œuvre de la stratégie logistique
- Vous faire payer en toute sécurité et anticiper la parité euros/dollars
- Etc. …
Bref, vous l’avez compris, la liste n’est pas exhaustive et peut être encore complétée.
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La vocation des SAI (Société d’Accompagnement à l’International) est d’accompagner le chef d’entreprise et l’ensemble de ses collaborateurs dans cette démarche et réussir ce projet d’internationalisation. Cela amènera à terme de réduire considérablement les délais, de développer le chiffre d’affaires et sa rentabilité à l’international.
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